Les 1001 vies du roman policier (1/2, en ligne droite )

               Parfois un ami ou un collègue vous voit lire un roman policier et remarque sur un ton légèrement supérieur « ah, non, moi vraiment je ne lis pas ce genre de livre… ». Bon, on peut ne pas aimer le suspense, les enquêtes, les crimes… mais sérieusement, la plupart de ces personnes sont victimes d’un simple préjugé : croyant que le roman policier est un genre violent qui ne s’intéresse qu’à la résolution du crime (ce qu’il peut être évidemment), ils ignorent tout l’éventail de style, de ton, de sujet, de regard sur le monde, de renouvellement littéraire et de portée sociale de ce genre pourtant nouveau dans l’Histoire de la littérature.suricates lecteurs de policier Continuer la lecture