L'Echangeoir d'Ecriture

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Projets membres et fonctionnement de l’association

Noël pour écrivain

Noël : des cadeaux pour écrivains!

Des cadeaux pour écrivains ? comment guider le père Noël !   Vous cherchez le cadeau idéal pour un écrivain amateur ? Vous voulez encourager la passion d’un proche pour la littérature ? ou tout simplement vous voulez vous offrir à vous même un cadeau qui vous fera progresser dans votre écriture ? Voici quelques idées de cadeaux pour écrivains, pour prendre la place du père Noël et faire plaisir à tout ceux qui aiment la littérature. Le premier des cadeaux pour écrivains : des livres ! Tout écrivain, grande ou petite plume, est d’abord un lecteur. Un petit tour en librairie et vous trouverez sûrement de quoi intéresser votre écrivain. Et si ce que ce qu’il recherche est un livre spécifique sur l’écriture en voici une sélection : Des romans qui mettent en scène des écrivains et l’écriture : Paul Auster, 4321, un “gros” livre, fascinant, qui raconte l’Amérique, les errements, les bifurcations et les possibilités à construire à partir d’un personnage. Et plus on avance dans le livre, plus on découvre des conseils et des pratiques d’écriture. Antonio Muñoz Molina, Comme l’ombre qui s’en va. Le roman mêle une enquête autour de l’assassin de Martin Luther King et les réflexions de l’auteur qui revient sur les lieux d’écriture du roman qui a lancé sa carrière. Yanick Haenel, La solitude Caravage. Mi-roman, mi-essai, mi bio-autobiographie, ce texte étrange et fascinant parle de peinture pour mieux parler d’écriture. Poétique, pratique, technique, plein de suspens et très agréable à lire. Essai, journaux d’écrivains, correspondance d’auteur : Stephen King, Écriture mémoires d’un métier (le plus drôle et le plus facile à lire). John Steinbeck, Jours de travail, les journaux des Raisins de la colère. Le journal que Steinbeck a tenu tout au long de la rédaction des Raisins de la colère. On y découvre le travail quotidien, les questionnements, les motivations…de l’écrivain. Virginia Woolf, L’art du roman, (pour les plus aguerris, par contre). Philip Roth, Pourquoi écrire ? Paul Auster, Une vie dans les mots. Les correspondances d’auteurs : Flaubert, Lettres à Louise Colet, Camus, Correspondance avec Maria Casarès, Kafka, Jane Austen. A découvrir, les collections des Editions L’Orma qui, en plus de proposer des lettres passionnantes, le fond dans de très jolis livres, que l’on peut envoyer comme de simples lettres. Un cadeau original ! Des livres pour travailler l’écriture de façon pratique : Pour retrouver les bases de l’écriture d’une histoire longue : Yves Lavandier, Construire un récit. Problème de dialogue ? Voici un remède : Paroles et dialogues dans le roman de Francis Berthelot. Peur de la page blanche ? Libérer son écriture, enrichir son style, de Pascal Perrat. Les cadeaux utiles : des outils pour faciliter l’écriture Très classique : des carnets, plein de carnets ! Et oui, c’est important pour noter les idées et on en trouve de si jolis… Des carnets pour se lancer dans l’écriture : et oui, il en existe aussi ! Pour les enfants l’excellent Petit atelier d’écriture créative et pour les adultes les carnets avec incipits de Laurent Cruel. Sur chaque page, une incitation à l’écriture pour contourner l’angoisse de la page blanche, l’angoisse de la chute…. A découvrir ICI Ou plus geek : des abonnements aux plateformes d’écriture ou d’aide à l’écriture en ligne, Scrivener, Scribook, l’Académie Scribay… Les ateliers et les stages, à mi-chemin entre l’outil et le livre : Un bon atelier est un lieu d’expression, de découverte, de partage et d’enrichissement. C’est donc l’idéal pour tout écrivain qui souhaite explorer la littérature et approfondir son écriture. A l’Echangeoir d’écriture nous en organisons régulièrement, à l’année ou de façon ponctuelle, en ligne ou en présentiel. Et il y a aussi les stages pour un moment intense vraiment dédié à l’écriture. Découvrez nos ateliers en présentiel en région toulousaine ICI Découvrez notre offre d’ateliers en ligne ICI Et également notre programme pour nos stages en 2021 ICI. Et bien sûr, nous proposons des cartes cadeaux, pour les ateliers, pour les stages, pour des accompagnements personnalisés. A vous de choisir le visuel, nous inscrivons ensuite votre message : Retrouvez-les toutes ICI. L’un des meilleurs cadeaux pour écrivain, du temps et de la motivation : D’accord, ce ne sont pas des cadeaux matériels mais pourquoi ne pas lui écrire une carte, en lui promettant de le motiver chaque jour pour qu’il/elle prenne du temps pour écrire ?  Parce qu’il n’y a rien de mieux pour réussir à mener à bien son envie d’écriture. Et vous, messieurs, mesdames écrivains, quelles autres bonnes idées suggérez-vous ? Dites-nous tout, je suis à la recherche de nouvelles idées !

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littéraire et solidaire

Un Noël solidaire et littéraire

Noël 2020 : donner à lire, partager des livres, soutenir la lecture en France et dans le monde. Vous souhaitez partager votre passion pour la lecture, être solidaire et littéraire ? Cette année, ce ne sont pas seulement les associations qui ont besoin d’aide, même si elles rencontrent encore plus de difficultés que d’habitude. Il y a aussi les libraires et tout le monde du livre qui a été fragilisé. Alors pourquoi ne pas profiter de la fête de Noël pour faire d’une pierre deux coup :  faire vivre nos librairies et partager notre goût pour la lecture et l’écriture. Voici quelques pistes pour donner à lire, donner des livres ou soutenir des associations qui promeuvent la lecture et l’écriture là où elle est difficile d’accès. Être solidaire et littéraire : donner des livres Pour les enfants, l’opération “Donnez à Lire”(livres neufs) Chaque année, le Secours Populaire et certaines librairies s’allient pour offrir des livres aux enfants défavorisés. Le principe est simple : vous achetez un livre neuf dans une librairie partenaire et ce livre est transmis au Secours Populaire. Ce sont alors les bénévoles de l’association que le remettront aux enfants. Vous trouverez ICI la liste des libraires partenaires (pour toute la France). Pour les toulousains, pensez à nos amis du Chameau Sauvage (il est même possible de leur faire la commande en ligne), mais aussi à Tire-Lire, Au fil des mots ou encore l’Exemplaire à Tournefeuille. Opération valable jusqu’au 12 décembre. Pour les femmes en prison : (livres neufs ou d’occasion) L’accès aux bibliothèques étant beaucoup plus difficile pour les femmes emprisonnées, l’association “Aux oubliées” propose de leur transmettre directement des livres. Il faut envoyer un livre dédicacé (c’est obligatoire) au siège de l’association qui se charge ensuite de les repartir. Vous pouvez choisir un livre neuf ou un de vos propres livres, l’important est que vous y laissiez un petit message ! Pour en savoir plus découvrez leur site ICI. Pour les SDF : Les resto du cœur ont souvent des bibliothèques mobiles et des espaces livres avec la présence de bénévoles pour aider les personnes sans domicile à renouer avec les mots. Ils ont aussi besoin de renouveler régulièrement leurs propositions. Renseignez-vous auprès de votre centre départemental ou ICI.  De nombreuses associations locales proposent aussi de réaliser des “boites cadeaux” pour Noël avec bien sûr de la nourriture, des vêtements, des produits d’hygiène… mais aussi des produits culturels. A Toulouse, je connais La Maraude des Anges mais il y a certainement d’autres bénévoles ailleurs. Dans le monde, l’association Bibliothèque sans Frontière : Là aussi, nombreuses sont les associations qui ont pour but de promouvoir la culture, l’éducation, l’accès à la lecture. Impossible de toutes les citer, je ne vous parlerai donc que d’une de celle qui me touche le plus : Bibliothèque Sans Frontière. Cette association collecte et redistribue des livres dans le monde entier. Mais elle créé aussi des mini bibliothèques tout terrain pour les camps de réfugiés et les zones de conflit. Elle forme des médiateurs, aide à lutter contre l’illettrisme et soutient des programmes de recherche et d’innovation pour un développement culturel partagé et solidaire. Vous pouvez les soutenir en faisant des dons en numéraire ou en offrant des livres lors de leurs collectes annuelles ou en devenant bénévole. A retrouver ICI Être solidaire et littéraire : donner sa voix et un peu de temps. Parfois l’accès à la lecture est aussi rendu difficile par le handicap, la maladie. S’il existe de plus en plus de livres audio, les besoins en lecteurs sont toujours énormes. Si vous avez le temps et vous en sentez capable, vous pouvez proposer votre voix pour enregistrer des livres pour ceux qui ne peuvent plus lire. Voici quelques pistes : Les bibliothèques sonores (“Donneurs de voix”) à découvrir ICI Le GIAA adapte, retranscrit, scanne… pour les rendre accessible aux personnes ayant un handicap visuel. Leurs offres de bénévolat sont à découvrir ICI. Par ailleurs certaines associations proposent aussi d’aller lire directement auprès des publics empêchés ou éloignés de la lecture : Lire et faire lire : Créer des liens inter-générationnels et transmettre le plaisir de la lecture aux plus petits, à découvrir ICI Silence, on lit ! Mettre la lecture au cœur de l’école : à découvrir ICI A l’hôpital : les possibilités sont très inégales selon les régions et c’est vraiment dommage. A Lille (GHICL ou bibliopital, Lyon (ABH) ou Paris, il existe différentes associations. Ailleurs, il semblerait que cela manque cruellement… La plupart du temps, vous pouvez aider ces associations en devenant bénévole ou en faisant des dons pour permettre d’acheter des livres. Les bibliothèques de village. On n’y pense pas toujours mais parfois, en milieu rural notamment, il n’y a pas de médiathèque publique. Les bibliothèques associatives sont souvent en recherche de nouveaux ouvrages. Si vous en connaissez, n’hésitez pas à les contacter et à leur proposer de les aider. Une initiative solidaire et littéraire autour de l’écriture et du jazz. Et puis un peu de publicité pour un projet auquel j’ai participé. L’association Jazz en Velay édite chaque année une nouvelle dont la vente sert à offrir des places de concerts à des personnes défavorisées. La nouvelle coute 3 euros en librairie (à Toulouse Au Chameau Sauvage, Au café des Plumes ou à Léguevin au Café des Livres) 5 euros par internet, vous pouvez la trouver ICI. Alors faites-vous plaisir en faisant plaisir ! Vous avez d’autres idées ? N’hésitez pas à nous les transmettre.

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partez ! expérimentez le stage d'écriture

Partir en écriture : stage d’avril 2019 Ecrire avec l’Amérique Latine

L’été arrive, qui se refuserait à partir, voyager et sortir du quotidien ? Et si, cette fois-ci, vous décidiez de partir en écriture… Partir en écriture  Ouvrir un livre et voyager dans les mots, les cultures, les visions du monde. Rêver d’ailleurs et vivre l’ailleurs, l’autre, le différent, par la lecture et l’écriture. Mais partir en écriture, c’est aussi s’ouvrir aux rencontres. Aller au devant des écrivains et de leurs mondes, de tous ceux qui ont envie d’écrire. Se nourrir de textes, d’autres cultures et d’autres littératures ou d’autres regards autour de nous. Et c’est encore chercher et trouver des mots nouveaux, des phrases différentes. C’est enfin explorer les frontières du réel et de l’imaginaire (et tout cela, comme le disait Françoise Chandernagor, en restant chez soi, ou presque[1].) Partir en écriture et écrire avec l’Amérique Latine Voilà, en résumé, ce que nous vous proposons dans notre prochain stage « Fantastique, merveilleux, réalisme magique : écrire avec l’Amérique Latine ».  Car en nous repenchant sur le parcours  de l’imaginaire, le traitement du fantastique et du réalisme dans la littérature hispano-américaine, nous pourrons penser différemment notre propre rapport au réel. Et nous pourrons choisir de regarder le monde autrement, de le faire regarder par le lecteur autrement. Pendant  les deux jours du stage, les 6 et 7 avril prochains, les différentes propositions seront là pour vous inciter à dire le fantastique, l’étrange ou le merveilleux. Elles vous aideront à explorer les limites du rapport au réel ou à redécouvrir comment l’imaginaire peut être un vecteur de critique sociale ou éthique. Nous n’oublierons pas non plus le simple plaisir de raconter le merveilleux.  Ni, bien sûr, de partir à la recherche des sources de l’émerveillement dans l’enfance. Et surtout, nous jouerons avec les mots, les récits, les lecteurs possibles. Pendant deux jours, nous effectuerons un parcours avec les grands auteurs d’Amérique Latine : Horacio Quiroga, Gabriel Garcia Marquez, Julio Cortazar… En mettant en commun nos interrogations et nos interprétations, nous chercherons à repousser nos limites d’écriture et d’imagination. A l’heure où la littérature contemporaine se cherche de nouvelles voix, de nouveaux modes d’expression, pourquoi ne pas s’ouvrir au voyage, et faire quelques pas… juste un peu plus loin ? Pour en savoir plus, c’est ICI ! Et vous pouvez aussi contacter directement la maison des écritures de Lombez : ICI [wysija_form id=”1″] [1] Françoise Chandernagor « C’est l’avantage d’avoir fait le tour de la terre par le récit des voyageurs que de pouvoir rester chez soi.” L’allée du roi.  

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résultat appel à textes

Appel à textes.2 : les résultats et un premier texte à découvrir.

Appel à textes.2, la sélection et une première nouvelle : Les voilà ! Vous les attendiez, ils sont là. Voici les résultats de notre appel à textes: « Jouer avec la narration» ! Des contraintes inspirées et inspirantes Malgré un peu de retard, nous avons fini notre sélection parmi les nouvelles que vous nous avez envoyées pour notre Appel à textes.2. Nous avons été heureux, surpris et admiratifs devant l’éventail d’expérimentations qui nous ont été soumises. Narrateurs non fiables, non humains, plusieurs narrateurs, glissement de points de vue, jeux de méta-littérature…Vous avez été inspirés et vous avez su partager votre inspiration. Donc, merci à tous ! Une petite tristesse cependant, nous avons reçu plusieurs textes qui nous ont plu mais qui ne correspondaient pas aux contraintes énoncées. C’est tellement dommage ! Cela peut paraître basique mais n’oubliez pas de bien lire les consignes si vous voulez être sélectionnés. Les textes sélectionnés Comme vous pouvez l’imaginez, le choix a été difficile, d’autant que nous voulions tenir compte autant de la qualité des textes que de la diversité et l’inventivité des contraintes. En fin de compte, il n’en reste plus que trois, dont voici les titres : La fenêtre, par Alexandra Estiot. Dommage, par MLdlG. Seul mais pas trop. par Mickaël Auffray. N’hésitez pas à donner votre avis en commentaire. Nous savons tous comme quelques observations bien menées peuvent nous aider à nous améliorer ! Je vous laisse donc découvrir le premier texte retenu : La fenêtre par Alexandra Estiot. CONTRAINTES : Plusieurs visions d’un même événement (narration alternée) et choc de lecture. LA FENÊTRE Elle est debout à un mètre de la fenêtre ouverte. Cette fenêtre qu’elle s’obstine à ouvrir alors que je me tue à lui dire de ne pas le faire. L’humidité envahit l’appartement et c’est dangereux pour les enfants. Elle répond qu’elle ne quitte jamais la pièce sans fermer cette fenêtre et qu’elle a besoin de faire entrer l’air, même s’il est chaud, même s’il est lourd. Elle ne m’a pas entendu entrer. Elle m’a dit que, la journée, le bruit des travaux est épouvantable et elle a raison, il est épouvantable. Ils doivent détruire au marteau-piqueur l’appartement du sixième. Le sol vibre. A cette heure, les enfants doivent dormir. Je ne les entends pas, mais avec ce vacarme…   J’étouffe ici. Ce climat est horrible. Il faut rester confiné. Quand ce n’est pas les trombes d’eau, c’est la chaleur. On ne peut pas ouvrir les fenêtres. On ne peut pas sortir. Sortir ce n’est pas dehors, ce n’est que de l’appartement. Prendre un taxi pour rejoindre un centre commercial ou descendre à la salle de jeux du sous-sol. La salle de jeux est très bien. Les enfants l’adorent. On grimpe et on se laisse tomber sur des tapis moelleux. Il y a des copains, des puzzles géants ; des licornes à bascule. Il y a même un accrobranche. Je déteste cet endroit. J’y accompagne les enfants deux fois par jour. Je m’assieds dans un coin et tente de lire pendant qu’ils jouent. Je suis souvent la seule maman. Ce sont les bonnes qui descendent les enfants ici, pas les mères. Il n’y a que moi. Moi, l’expat sans bonne qui transgresse la règle non-écrite qui veut qu’on n’ouvre pas les fenêtres. Comment peut-on vivre sans ouvrir les fenêtres ? Comment peut-on vivre comme ça ? Moi je ne peux pas. J’ouvre la fenêtre. Elle est ouverte mais je ne m’approche pas. Le vertige…   Elle oscille. C’est presqu’imperceptible mais je la vois osciller, comme si elle berçait un bébé qui vient de s’endormir. Je regarde au-delà d’elle pour deviner ce qui la captive. Un cargo sur la mer, un avion dans le ciel, semblables à ceux qui nous ont déposés ici, nous et nos meubles. C’était il y a un an. C’est notre anniversaire aujourd’hui. Un an à Hong Kong. Notre anniversaire de Hong Kong comme disent les enfants. C’est pour ça que je suis rentré tôt, pour fêter notre anniversaire de Hong Kong. Une surprise. Je n’ai rien dit ce matin pour que les enfants ne soient pas déçus si jamais je ne pouvais finalement pas me libérer. Elle doit penser à notre arrivée ici elle aussi. Un an. Ça passe vite. Elle oscille et soudain avance d’un pas ; avance son bras, avance sa main vers le chambranle. Elle s’appuie. Elle m’a toujours dit ne pas avoir le vertige…   Je n’ai pas le vertige. Sauf ici. Cet immeuble est construit au sommet d’une falaise, la prolonge. Le précipice aux pieds de l’immeuble. De notre huitième, si on regarde en bas, on croit être au quarantième, cinquantième, je ne sais pas. Haut en tout cas. Mais ce n’est pas ça qui me donne le vertige. C’est la mer. On ne voit que la mer d’ici, la mer et le ciel. L’humidité est si lourde qu’elle trouble l’horizon qui disparaît. Il n’y a pas d’horizon, pas de ligne de partage entre la mer et le ciel. Seulement une masse grisâtre. Dehors, il n’y a rien, rien que le gris. C’est ça qui me donne le vertige. Un avion et un bateau marquent le ciel de la mer. Je peux oublier qu’il n’y a que le gris. Je sais qu’il sera à nouveau tout, ce gris, mais pas maintenant. Maintenant, il y a la mer et le ciel. Un bateau et un avion qui, bientôt, repartiront sans moi. Ils me laisseront au gris, dans le gris. Je voudrais tellement partir. Je veux toucher ce bateau, cet avion. Je tends la main. Rien. Je suis toujours là. Je m’appuie à la fenêtre.   Elle est peut-être fatiguée. Ce matin elle m’a dit s’être levée trois fois pendant la nuit. Deux cauchemars. Un chacun et ses nausées. Elle n’en avait pas eu pour les garçons. Ma mère y voit une fille qui s’annonce. J’imagine une fillette, toute pareille à elle. Elle était tellement mignonne, petite. Elle doit être fatiguée. Elle devrait ralentir, se reposer, laisser les enfants de temps en temps. Elle ne veut pas de bonne

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Appel à texte contraintes

Appel à textes.2 : jouer avec la narration, les narrateurs, les focalisateurs.

Appel à textes.2 de L’Echangeoir d’écriture ! Thème : libre Format : texte court, microfiction, fragments, petite nouvelle… Taille : 6000 signes maximum L’appel à textes.2 en résumé :  Ecrire un texte court pour expérimenter avec les techniques de narration. Le thème est libre mais chaque écrivain devra s’imposer un minimum de 2 contraintes d’écriture pour jouer avec les narrateurs et/ou focalisateurs (à définir soi-même et présenter avec la nouvelle).  

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Résolutions d’écriture pour 2018.

Tout au long des mois de janvier et février, nous vous avons proposé différentes résolutions d’écriture. Aujourd’hui, c’est à vous de choisir celles qui vous intéressent le plus, afin que nous les traitions dans le courant de l’année. Un petit sondage :  Nous vous proposons donc de remplir le questionnaire suivant (c’est rapide, il n’y a que trois questions !) en cliquant ICI Dites-nous tout et n’hésitez pas non plus à nous faire de nouvelles suggestions, nous souhaitons bien sûr partager notre expérience, mais surtout vous être utile ! Les résolutions d’écriture : Et pour mémoire, ou pour ceux qui ne suivent pas notre page facebook, voici un rappel de toutes ces résolutions.               A très bientôt ! [wysija_form id=”1″]

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résolutions d'écriture

Belles résolutions d’écriture pour 2018, lesquelles seront les vôtres ?

Voici venus la nouvelle année et le temps des bonnes résolutions. Quelles seront les vôtres pour mieux écrire ? Un mois de résolutions d’écriture pour 2018 Tout le mois de janvier, je vous soumettrai sur Facebook et Twitter des résolutions d’écriture pour vous aider à faire de 2018 une année créative, productive, heureuse, généreuse, pleines de mots, de phrases, de textes, de découvertes et de réussites. Enfin, à la fin du mois, je vous proposerai de voter pour vos cinq résolutions préférées. Ainsi, je préparerai des articles adaptés pour mieux vous accompagner. Alors, vous êtes prêts ? D’avance, je nous souhaite donc à tous une très belle année d’écriture ensemble ! (Et surtout, n’hésitez pas non plus à nous transmettre vos motivations pour écrire, nous les intégrerons !).

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écrire avec une oeuvre d'art Can he stay?

Qu’est-ce qu’un atelier “écrire avec une oeuvre d’art”?

Un atelier « écrire avec une œuvre d’art » c’est à la fois très simple et pourtant complexe. Parce qu’il ne s’agit pas seulement d’une inspiration thématique. C’est aussi partir à la recherche d’une écriture autre, différente, plus cachée peut-être ou un peu étrangère, mais toujours vôtre. Ecrire avec une oeuvre d’art, un défi à partager. A L’Echangeoir d’écriture, c’est un défi qui nous passionne ! Nous lançons donc un projet en lien avec la galerie d’art Zunzún à Toulouse. « Ecrire avec une œuvre d’art ». Après un atelier test en juin dernier, nous commencerons dès septembre des ateliers réguliers. Vous aurez ainsi la possibilité d’écrire sur/ avec/en présence des œuvres exposées. Une véritable expérience ! Une promenade dans l’œuvre.   Il y a quelques années lors d’une exposition sur des estampes japonaises, j’avais été frappée par un commentaire de l’œuvre d’Hiroshige. Un panneau expliquait que les estampes n’étaient pas faites pour être contemplées de façon passive, mais qu’elles étaient une invitation au voyage. Ainsi, pour bien les regarder, il fallait cheminer en elles. S’imaginer dans leurs décors. Sentir et vivre ce qui était représenté. C’est exactement le principe d’un atelier « Ecrire à partir d’une œuvre d’art ». Vous êtes invités à cheminer dans l’œuvre, à vous y projeter et à la vivre avant de revenir écrire. Une « visite guidée ». Chaque œuvre, chaque artiste a ses propres caractéristiques, d’univers, de style ou de technique… Le rôle de l’animateur est donc d’abord de vous permettre de vous saisir de ces éléments. Pas de grande solitude dans votre voyage artistique. Parce que l’on ne peut pas tout connaître de l’art, vous serez accompagné dans votre promenade par quelques éclairages sur l’artiste et son œuvre qui vous permettront d’en mieux saisir les différents aspects. A vous ensuite de choisir ceux qui vous inspirent le plus. A la découverte d’une écriture « autre ». La proposition d’écriture se fait toujours en rapport avec la spécificité de l’œuvre ou de l’artiste. Il ne s’agit pas de l’utiliser uniquement comme source d’inspiration thématique. Le but de l’atelier “écrire avec une oeuvre d’art” serait plutôt de partir à la recherche d’une écriture autre, qui ne sera sans doute pas celle qui vous viendrait spontanément à l’idée mais qui vous permettra de découvrir des richesses inexplorées de votre propre créativité. Avec Anne Patay, à la galerie Zunzún. Artiste toulousaine, Anne Patay explore les limites du réel, d’autres regards, d’autres mondes… C’est donc tout naturellement que la proposition d’écriture s’est appuyée sur l’écriture du rêve, l’exploration de l’inconscient du personnage et la recherche d’une voix intérieure qui n’est pas seulement celle de l’auteur. Et pour mieux vous faire une idée de l’atelier, voici deux textes réalisés à partir des tableaux exposé à la galerie Zunzún : Can he stay (par Christine)   Can he stay ? Can he stay ? L’enfant tronc ne cesse de répéter la même phrase. Can he stay ? Can he stay ? Dans mon rêve j’ai mal à la tête. Si mal ! C’est un peu comme si elle avait doublé de volume, comme celle de l’enfant tronc qui s’évertue à toujours poser la même question. Est-ce que quelqu’un va lui répondre ? L’enfant a des bras cercles qui entourent …LIRE LA SUITE     What happens ? (Richard) Qu’arrive-t-il, que se passe-t-il ? Autour de moi rien n’est terminé, tout est imparfait, j’œuvre dans un monde aux fondations mal menées. Le ciel a perdu de sa beauté, je le vois il a tendance à s’effriter quand il ne se trouve pas être déchiré. Son bleu lui a été dérobé, aussi il ne sait plus briller et ère en peine dans un gris blanc boursouflé. Devant moi, sur la table, à côté de ma main à peine dessinée, sans doute elle aussi dévorée, j’ai laissé les cadavres de poissons que je viens de déguster. Perdus, oubliés ils voguent tant bien que mal dans ce néant d’incertitude entre… LIRE LA SUITE       Bonne lecture ! Et si vous êtes intéressés par les ateliers “écrire avec une oeuvre d’art” à la galerie Zunzún, n’hésitez pas à nous contacter. Crédit images: © 2015,L’Echangeoir d’écriture. © Library of Congress, Prints & Photographs Division, [LC-DIG-jpd-02920, e.g., LC-USZ62-123456] © Anne Patay © Anne Patay  

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