L'Echangeoir d'Ecriture

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témoignage

aide à la motivation

Conserver la motivation pour écrire : le compagnon d’écriture

Depuis le mois de juin, j’écris beaucoup. Beaucoup plus que d’habitude et avec de bien  meilleurs résultats. Du coup, j’ai pensé ce qui m’a aidé à persévérer dans la motivation pourraient aussi vous servir. Tout a commencé par le partage d’un article de Lionel Davoust sur la page Facebook de l’Echangeoir. Dans cet article, un conseil phare « TOUCHE TON HISTOIRE TOUS LES JOURS », c’est-à-dire assied-toi devant ton texte, relis-le, modifies-le, fais-le progresser chaque jour selon le temps dont tu disposes mais bien CHAQUE jour. A la suite de cet article, avec un ami nous nous sommes lancé un défi : écrire tous les jours pendant un mois et s’envoyer nos avancées le soir. S’il faut que l’on revoie notre façon de considérer la durée d’un mois (nous avons commencé en juin et nous continuons toujours !), il est clair par contre, que l’expérience a beaucoup à apporter. L’expérience en elle-même : un prétexte pour la motivation. Bien évidemment, le conseil de L.Davoust est pertinent en lui-même. Restait le problème de réussir à l’appliquer. Dans mon cas, entre le travail, le blog, la famille et la fatigue, j’avais souvent du mal à repousser encore le moment de m’effondrer sur le canapé avec un bon bouquin ou un bon film. J’écrivais à peu près une fois par semaine, souvent par à-coups et j’avais beaucoup de mal à conserver la motivation pour mener mes projets à leurs termes. J’imagine que je ne suis pas la seule… Or, à la suite du défi lancé avec Laurent, il fallait bien tenir et s’y mettre le soir, entre midi et deux ou prendre quelques minutes le matin, dans le bus, dans une salle d’attente, bref dès que possible. Je  pensais que ce serait dur à tenir. Et bien pas du tout. Plus de trois mois plus tard, j’ai terminé cinq nouvelles dont je suis assez satisfaite, trois avec Laurent, deux en dehors. Ça ne m’était jamais arrivé ! Et j’en redemande. Les avantages du compagnon d’écriture : plus que de la motivation. Avancer-terminer ses projets Bien sûr, devoir envoyer chaque soir au moins une phrase force à travailler. On pense s’y mettre juste pour cinq minutes et en fait on y reste presqu’une heure. Et puis, comme quelqu’un suit votre projet, on a toujours envie d’aller plus loin, de répondre à ses questions, de lui en donner plus. Le projet en lui-même grandit et prend une place plus importante dans la vie quotidienne. On finit par y penser sans y penser, par avancer sans presque s’en rendre compte. Enfin, pas question de laisser un travail en plan, ou alors il faut pouvoir le justifier. On a un lecteur à satisfaire ! Distanciation et regard critique Deuxième avantage, le fait de partager chaque jour les avancées oblige très rapidement à prendre de la distance sur ce que l’on écrit. Je m’explique : vous n’allez pas balancer vos phrases comme un malotru, vous écrivez au moins une ligne de présentation. Donc, obligatoirement vous réfléchissez, ne serait-ce qu’un peu, à ce que vous venez d’écrire. Pour moi, au moins à un mail sur deux, je me suis retrouvée avec des questions auxquelles je n’aurais pas pensé autrement, des questions qui m’ont permis d’avancer dans le traitement de l’écriture, du personnage, du style… Très vite, cela devient une habitude et cela donne une véritable acuité critique sur ses propres textes. Par la suite, on y gagne aussi pour les relectures et réécritures. plaisir du partage Dernier point qui n’est pas des moindres, on dit souvent qu’écrire est une activité solitaire. Voilà de quoi sortir de l’isolement : d’une part envoyer son texte apporte la satisfaction du travail accompli. Et puis, vous recevez le texte de votre compagnon d’écriture. Vous le voyez avancer, vous apprenez à connaître sa façon d’écrire, vous pouvez échanger quelques conseils, faire des retours. Vous recevez aussi ses réactions sur vos textes, cela vous donne des pistes, de nouvelles idées… La motivation, au lieu de baisser, ne cesse de se multiplier. Et si on ne tient pas ? Cela nous ait arrivés, bien sûr à l’un et à l’autre. Mais le fait de se savoir attendu aide à reprendre le rythme. Au lieu de laisser passer une semaine, on laisse passer deux jours et aussitôt on retrouve le plaisir d’écrire. Par ailleurs, chacun a son rythme : avec une autre amie, on échange tous les quinze jours. Ce n’est pas aussi efficace, mais là aussi, cela impose d’écrire malgré tout. Une proposition : mettre en relation des compagnons d’écriture. Comme vous avez dû le comprendre, j’ai trouvé cette expérience extrêmement positive. Aussi, dès jeudi, je vous proposerai un service de mise en relation pour vous permettre de trouver votre compagnon d’écriture. N’hésitez pas à nous contacter dès maintenant si vous êtes intéressés.

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Problématique le personnage?

Une expérience avec un personnage problématique.

Voici pour une fois, un article plus personnel sur une de mes expériences d’écriture. La nouvelle dont je parle, Dans la nuit ténébreuse, a été publiée en 2018 dans le recueil du festival Mauves en Noir. L’article initial a été écrit en 2018. Le problème avec mon personnage : Depuis à peu près trois ans, je reprends régulièrement une nouvelle sur une tueuse à gages. J’ai résolu peu à peu les problèmes de structure et de style. Il me restait un souci avec le personnage. C’était elle la narratrice. Pourtant, j’avais l’impression qu’elle n’était pas présente dans l’histoire, qu’elle n’était qu’une voix. Si j’essayais de l’imaginer, je ne voyais qu’une sorte de grosse tache blanche, du genre ballon de baudruche en train de se dégonfler. Un résultat pas vraiment à la hauteur de mes attentes. Pendant longtemps j’ai tourné autour sans « réfléchir ». Je faisais de la relecture basique, changeant un mot par ci, une phrase par là. Evidemment, c’est très utile s’il s’agit de polir le style ou le rythme, mais ça n’aide pas beaucoup pour améliorer un problème de fond. Au bout du compte, je décidai de prendre le problème à bras le corps et de m’attaquer à ce personnage problématique en dehors même de la nouvelle. Une idée qui n’a pas marché : détailler  la vie du personnage problématique. Lorsque la pierre d’achoppement est un manque de profondeur ou de cohérence, c’est certainement une bonne solution que d’en savoir plus sur son personnage. Dans mon cas, le résultat n’était pas à la hauteur de mes espoirs. Quoiqu’il en soit, j’ai d’abord essayé de faire un résumé, entre le test de Proust et la méthode Truby. Très vite je me suis mise à rédiger. Au bout de 30 pages, non seulement cela ne m’aidait pas, mais en plus je m’étais créé des problèmes supplémentaires. D’une part je ne prenais pas de recul par rapport à mon premier texte. D’autre part, il me fallait donner des précisions qui n’étaient pas nécessaire dans une nouvelle. Par exemple, la nouvelle se concentre sur une seule mission, pas besoin d’expliquer comment elle en ait venue à faire ce travail. Mais dans un récit long, ça devient nécessaire. Alors, il faut faire des recherches parce que le monde des tueurs à gages, je ne connais pas bien… Et avec tout ça, elle demeurait insaisissable. L’idée des fiches préparatoires pour les personnages. Je me suis souvenue des fiches préparatoires aux personnages que j’utilise dans mes ateliers. Evidemment, je me suis sentie un peu bête. On développe des choses pour les autres et on les oublie pour soit…  Bref, j’ ai passé à la moulinette quelques-uns des personnages de tueurs, matons ou mafieux qui m’avaient le plus marqué, en positif ou en négatif. Je me suis rendue compte d’une chose qui aurait dû être dès le début une évidence mais que j’avais laissé quelque part dans les limbes. J’aime les personnages complexes, les personnages qui évoluent. Or mon personnage était tout d’une pièce, du genre grande méchante et elle le restait du début à la fin. Quelques heures plus tard, elle avait des faiblesses et quelques qualités. En plus, je commençais à lui trouver des possibilités de transformation. Et tout cela sans sortir du cadre souhaité pour la nouvelle.   Deuxième point que j’ai (re)découvert grâce à ces fiches : je n’aime pas quand les personnages sont trop décrits. Mais je ne suis pas très à l’aise non plus quand ils ne sont pas décrits du tout. Là j’en revenais à mon ballon de baudruche. Dans mon texte, il n’y avait qu’une seule allusion à son physique : à un moment, sa cible lui touche la main. Pour faciliter la visualisation, il y a mieux ! J’allais devoir lui donner, même de façon très imprécise et rapide, une silhouette, des détails. Le rapport au réel Donc, les fiches préparatoires aux personnages m’avaient ouvert des voies.Désormais, il fallait trouver comment s’y engager. Pendant un bout de temps encore (oui, cette nouvelle a vraiment été un exercice de patience), j’ai essayé de convaincre mon imagination de trouver un physique à cette fichue tueuse à gage. Je ne voulais pas d’un physique de série ou de film d’espion, mais quoi sinon ? Enfin, un jour dans la rue, j’ai repéré les détails qui me manquaient. Ce n’était pas seulement l’apparence mais aussi l’attitude, la façon dont la personne habitait son corps. Résultat, j’ai rajouté deux phrases dans ma nouvelle, une au début, une à la fin et enfin, j’ai eu le sentiment de voir mon personnage. Pour en finir avec les personnages problématiques : En conclusion, ces fiches ne seront jamais une baguette magique et elles ne vous trouveront pas toutes les solutions. Mais je crois qu’elles peuvent nous aider à prendre du recul, à trouver des références et donc des idées. De plus, le fait de verbaliser ce qui plait ou pas permet de mieux savoir ce que l’on veut faire. Enfin, elles sont de formidables moteurs pour une imagination qui n’est pas lâchée dans la nature mais qui est mise au service de votre désir d’auteur. Note finale : depuis j’ai rencontré bien d’autres personnages problématiques… A chaque fois, il m’a fallut inventer une solution différente. Flaubert dit que chaque texte a sa poétique propre qu’il faut trouver. Ajoutons que chaque défi à son chemin propre, qu’il faut parcourir et explorer sans se lasser !

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valise d'ateliers

Un autre point de vue sur les ateliers d’écriture

Mardi dernier, je vous donnais mon point de vue sur les ateliers d’écriture. Voici aujourd’hui l’opinion d’une autre animatrice. Confronter différentes visions des choses pourraient vous aider à savoir exactement ce que vous aimeriez avoir dans un atelier. Bonne découverte ! Elise Vandel-Deschaseaux, petite présentation Après des expériences professionnelles en librairie et en bibliothèque, deux congés parentaux et l’animation délicieuse d’un blog consacré à la cuisine et à l’alimentation, j’ai pris le virage de l’écriture. Les mots au tournant, qu’est-ce qu’on y risque ? Pas grand-chose, croyez-vous… Et pourtant, je suis au cœur de l’humain, répondant à des besoins professionnels et personnels, que ce soit pour le site d’une céramiste ou des candidatures spontanées. Je suis écrivain public, agréée par l’AEPF. Chaque rencontre est galvanisante, toujours passionnante. Écrivain public est un métier ancien, et qui revient : l’écrit est au cœur de nos échanges et la maîtrise de la communication écrite est incontournable. C’est l’une des raisons pour lesquelles les professions de la rédaction font aujourd’hui un retour en force. Animer un atelier d’écriture, c’est donner vie à quelque chose. Qu’est-ce qui préexiste à ce désir d’animer ? La transmission des connaissances (auteurs, poètes, plasticiens, cinéastes…) de mes conceptions de l’atelier L’envie de faire jaillir les richesses enfouies chez autrui, emmener le groupe dans l’écriture au moyen de dispositifs Les buts poursuivis peuvent être : lâcher-prise, construction d’un récit court (nouvelle), mieux-être (objectif « thérapeutique »). Je mets thérapeutique entre guillemets parce que je ne suis pas à l’aise avec ce terme pour qualifier des ateliers d’écriture. Je m’explique : participer à un atelier d’écriture, du fait qu’il forme en soi un espace d’expression, apporte un bénéfice aux écrivants. Mais est-il pour autant qualifiable de thérapeutique si l’animateur n’est pas personnel soignant ? C’est une interrogation toute personnelle, et je ne nie pas l’apport thérapeutique des ateliers ; bien au contraire, mais la terminologie de thérapeutique me semble se rapporter au monde soignant. L’élaboration de mes propres ateliers : C’est l’expression d’une partie de mon univers intérieur tout en conservant une part d’expression propre. L’atelier d’écriture n’est pas le lieu de mon expression même si, bien sûr, je m’y exprime, autant verbalement qu’intellectuellement. Mes ateliers se nourrissent de mon écriture personnelle. Il ne faut pas vouloir mettre son écriture au centre et avoir impérativement pour cela d’autres lieux d’expression (fanzines, blogs, recueil de nouvelles, recueil de poèmes, chanson, etc.) Envisager l’expression écrite comme : un apprentissage (pour les publics d’enfants, d’adultes captifs) un espace à conquérir ou à se ré-approprier par la production de textes écrits et lus à voix haute, où la question du sens peut être secondaire (cela dépend des propositions et des objectifs de l’atelier/de la série d’ateliers) La gestion du groupe : Cadrer, recentrer le groupe éparpillé ou dissipé : être à la fois ferme, nuancé et observateur. Il faut considérer les textes produits avec bienveillance et ouverture, en raccrochant les remarques à la proposition et au contexte (thème de l’atelier, lieu de l’atelier si celui-ci est très impactant ou sert de support à l’atelier). Amener une critique positive et posée, être à l’écoute du sens de la circulation des textes lus à voix haute et des émotions qui jaillissent souvent à ce moment-là, être concentré pendant l’animation et notamment pendant le suivi des textes lus à voix haute (je prends toujours quelques notes du texte lu pour faire le retour). De ma pratique récente, je trouve qu’il y a chez l’animateur quelque chose du maïeuticien, car les textes sont très souvent intimes -ils sont la projection de celui qui écrit et de personne d’autre-, forts, et, à la lecture des textes, j’ai régulièrement une personne submergée par ses émotions : j’aimerais affiner ma gestion de cette charge émotionnelle qui surgit dans le groupe. Dans ma valise d’animateur, il y a … le pied de la lettre deux ou trois choses que je sais d’elles un passe-partout un micro un thermos de thé le fil d’Ariane la logorrhée une palette de couleurs la tessiture un œil-de-boeuf un silence d’or quelques rebondissements des feuilles… volantes, à œillets, à carreaux du papier calque des crayons de papier des stylos à bille une prière d’insérer mes bottes de sept lieues Projets Le train du nuit m’emmènera à Lisbonne, cet été peut-être. Une destination littéraire et de voyage. Un retour aux sources futures. Ville idéale aux sept collines, peinte par le passant intégral, il me tarde de la découvrir, carnets à la main et cœur en bandoulière. Je garde dans ma mémoire sédimentée une paroi calcaire du Jura surnommée la Roche qui Pleure, égrenant ses gouttes sur la mousse gorgée d’eau. Ces larmes nées du minéral sont les perles perdues du chapelet athée de mon enfance. Avec les mots, je tente de ressusciter les sensations primitives, les sinueux chemins d’existences toutes singulières. Les phrases tissent des toiles d’araignée sur les plaines humides de l’eau du matin. Ivres de désir de décembre à février, apparemment inertes, outrageusement calmes, elles renaissent en mars sur un lit de primevères. Découvrez le site d’Elise: https://chezliseron.com/

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ateliers d'écriture

A quoi servent les ateliers d’écriture et comment choisir le sien ?

Il y a peu, je lisais un article sur les ateliers d’écriture qui m’a plutôt contristée, d’autant qu’en général j’apprécie Page42. Pourtant, ce sont des arguments que l’on entend souvent (personne ne peut apprendre à écrire, on a du style ou on n’en n’a pas…). Je participe régulièrement à des ateliers en tant que stagiaire et j’en anime également. J’AFFIRME que ces ateliers d’écriture (s’ils sont bien faits) sont extrêmement enrichissants. Voici pourquoi : Ecrire s’apprend, les bons ateliers d’écriture peuvent vous y aider Ecrire s’apprend comme n’importe quel autre art. Bien sûr, personne ne va vous prendre la main pour en faire sortir un petit génie. Mais l’écriture se base sur des techniques et des méthodes qui aident à trouver son propre chemin. Les refuser c’est d’une part risquer de perdre beaucoup de temps à improviser sans résultats et, d’autre part, finir par être influencé par des écrits bas de gamme. Je ne suis pas la seule à le dire, pour citer quelques sources : Stevenson, Flaubert, Muñoz Molina, S. King, S. Divry et bien d’autres ! Essayeriez-vous de copier Picasso sans connaître la différence entre la gouache et l’huile ? Pour l’écriture, c’est pareil. L’atelier n’est pas le seul moyen de d’apprentissage, mais un bon atelier vous fera gagner beaucoup de temps. Ecrire est une activité solitaire : les ateliers d’écriture vous aident à socialiser vos textes  C’est important, parce que cela oblige à accepter le regard des autres. On apprend à écouter les critiques et à prendre de la distance pour se poser de nouvelles questions sur notre texte. Faire des retours sur les écrits des autres est également formateur, c’est une étape pour se relire avec discernement. Enfin, les ateliers d’écriture sont des espaces permettant de « parler boutique » et faire naître de nouvelles idées. En atelier d’écriture, on prend des chemins auxquels on n’aurait jamais pensé : Les propositions sont une ouverture pour sortir des habitudes. Vous ne le voyez pas tout de suite, mais cela aide à se constituer un répertoire de pratiques pour enrichir vos futurs projets. Petite liste d’exemples que j’ai eu l’occasion de tester en atelier : le biographème, le fragment, l’inventaire, le texte en une phrase, des pastiches d’auteurs que je ne connaissais pas, les jeux oulipiens, de focalisation, de narration, de détournement (de contes, d’auteurs, de textes…). J’ai pu aussi découvrir des méthodes de développement d’idées ou des exercices pour améliorer une relecture. Encore une fois, ce n’est pas parce que je les pratique en atelier que je vais les utiliser, mais ils m’ont permis d’enrichir ma palette de formes et d’avoir des idées de déblocage lorsque je n’obtiens pas ce que je veux avec mon texte. Choisir son atelier d’écriture : Il reste cependant une condition absolue pour une bonne expérience : choisissez votre atelier en fonction de ce que vous voulez en retirer. N’allez pas dans un atelier ludique si vous voulez approfondir l’écriture. Vérifiez que l’animateur est formé et demandez son programme. Un bon atelier ne s’improvise pas. Personnellement, une fois que mon idée d’atelier (pour un atelier ponctuel) ou mon programme (pour une session) est défini, il me faut entre une et deux heures de préparation, parfois plus, pour me sentir prête à animer. Et je peux dire les buts techniques et thématiques, le type d’approche de l’écriture, son insertion à l’intérieur d’un ensemble, l’expérience qu’il est censé proposer aux participants et proposer des formes alternatives si besoin ! NB : l’article de Neil Jomunsi parlait surtout de l’Ecole des Mots où les animateurs sont des écrivains. Un bon écrivain peut être un excellent animateur mais écrire et transmettre l’écriture ne sont pas synonyme. Par ailleurs, un écrivain très particulier peut être un extraordinaire animateur : il suffit qu’il sache s’éloigner de « son » écriture pour transmettre « l »’écriture. Et vous, quelle expérience avez-vous avec les ateliers ? L’Echangeoir vous proposera bientôt un atelier en ligne. N’hésitez pas à me contacter si vous êtes intéressés. Et à jeudi pour un témoignage sur l’atelier d’écriture avec les enfants !  

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autres romans historiques

Club de lecture 6/6: d’autres façons de raconter l’Histoire

Pour clore notre année sur le roman et l’Histoire, je vous propose de nous intéresser à d’autres façons de raconter l’Histoire.  Nous nous plongerons dans le journal intime, la biographie, le témoignage et l’essai. Le point commun des livres choisis est simple. Ils ont tous des qualités de style, d’économie d’écriture, de jeux avec le suspens qui les rendent agréables à lire, presque… comme des romans.

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