L'Echangeoir d'Ecriture

écrivain

La foi d'un écrivain

La foi d’un écrivain, Ecrire et penser l’écriture avec Joyce Carol Oates.

Avec La foi d’un écrivain, Joyce Carol Oates nous offre sa vision de l’art d’écrire. Un livre agréable à lire, parfois léger, parfois profond, traversé d’une intense réflexion sur ce qui fonde le métier d’écrivain. Qu’est-ce que La foi d’un écrivain ? Pourquoi écrit-on ? Comment ? Comment devient-on écrivain ? Qu’est-ce qui fait que l’on y croit malgré tout, qu’est-ce qui fait tenir « la foi d’un écrivain » ? Ces questions, Joyce Carol Oates y est souvent confrontée. Ce sont celles qu’elle se pose, celles que ses lecteurs lui posent. Elle reconnaît d’ailleurs qu’elle n’a pas -malgré toute son expérience- de réponses sûres à y apporter. Mais elle y a longuement réfléchi, pour elle-même, pour des articles ou des conférences. La foi d’un écrivain est donc l’expression de ses convictions sur le métier d’écrivain. Car pour J.C Oates, l’écriture n’est pas une simple passion. L’écriture est un art, un artisanat, un métier qui doit s’apprendre. C’est une évolution au cours de laquelle l’auteur se construit petit à petit et pas seulement par l’accumulation de signes et de phrases. Le livre de J.C Oates est de ceux qui savent accompagner cette construction de l’écrivain. Ce que vous trouverez dans le livre de Joyce Carol Oates La foi d’un écrivain est un assemblage de réflexions sur plusieurs années. Selon les chapitres vous trouverez donc des témoignages sur l’évolution personnelle de J.C Oates, des affirmations sur sa perception de l’écriture, des tentatives de théoriser certaines étapes de l’écriture, ou encore des conseils, mis pêle-mêle et parfois contradictoires. L’introduction invite ainsi à penser le métier d’écrivain. Le chapitre « conseil à un jeune écrivain » est à la fois une ode au travail et à la confiance mais avant tout une invitation à la lecture. « Courir et écrire », « Note sur l’échec » sont presque des explications pratiques. Enfin « Inspiration », « Lire en écrivain » s’intéressent au processus de création… Par ailleurs, il est important de souligner que J.C Oates ne se fonde pas uniquement sur son expérience. Elle utilise aussi les témoignages des auteurs qu’elle admire et dont elle propose de longs extraits et analyses. Un livre, donc, qui ne se résume pas mais qui se lit et se relit, se médite aussi. Un livre qui donne de l’énergie et du recul, qui invite à se lancer dans l’aventure de l’écriture et nous la révèle toujours plus enivrante qu’on n’aurait oser l’imaginer. Ce que vous n’y trouverez pas dans La foi d’un écrivain Ce n’est pas un manuel pratique comme pourrait l’être L’anatomie du scénario ou certains pseudo-guides d’écriture. Vous n’y trouverez pas de réponses toutes faites ou de méthodes à mettre en place. A l’image des compilations de Stevenson, Austen ou Kundera, c’est un livre d’auteur en construction. J. C Oates le redit souvent : on ne devient écrivain que sur la durée. Son livre est aussi le témoignage d’une évolution. Il vous faudra donc tirer vos propres conclusions, réfléchir pour vous en nourrir. Surtout il faudra prendre le temps nécessaire à la maturation de votre pensée.. Quelques passages marquants : Il y aurait tellement de passages à retenir, méditer, travailler… En voici cependant quelques uns, pour vous donner envie de lire le reste. L’art d’écrire : un artisanat Il est indispensable de considérer cet art comme un métier. Sans métier, l’art reste du domaine de l’intime. Sans art, le métier n’est que procédé. Il faut encourager les écrivains jeunes ou débutants à lire beaucoup, continuellement, aussi bien des classiques que des contemporaines, car si l’on ne s’immerge pas dans l’histoire de cet art, on est condamné à demeurer un amateur : quelqu’un pour qui l’enthousiasme créatif constitue quatre-vingt-dix-neuf pour cent de l’effort créatif. (…)Plongez-vous dans un écrivain que vous aimez et lisez tout ce qu’il ou elle a écrit, y compris ses premiers ouvrages. Surtout ces premiers ouvrages. Avant que le grand écrivain ne devienne grand, ou même bon, il. elle a tâtonné à la recherche d’une manière, d’une voix, peut-être exactement comme vous. Ayez confiance : la première phrase ne peut être écrite avant que la dernière l’ait été. Ce n’est qu’alors que vous saurez où vous alliez et où vous étiez. Pour cette raison, je pense que toute forme d’art est un genre d’exploration et de transgression (…) Ecrire c’est envahir l’espace d’autrui, ne serait-ce que pour perpétuer sa mémoire ; écrire, c’est s’exposer à la critique irritée de ceux qui n’écrivent pas, ou qui n’écrivent pas exactement comme vous, qui verront peut-être en vous une menace. Les histoires nous viennent sous forme d’apparitions, qu’il est nécessaire d’incarner avec précision. Problemes d’écriture Ma méthode consiste à réviser continuellement ; lorsque j’écris un long roman, je reviens chaque jours sur des parties précédentes, que je réécris afin de garder une voix cohérente, fluide ; lorsque je rédige les deux ou trois derniers chapitres d’un roman, je le fais en même temps que j’en réécris le début, afin que idéalement du moins, le roman ressemble à une rivière au cours uniforme, dont chaque passage est en harmonie avec tous les autres. Nous savons tous ce que c’est qu’avoir eu l’inspiration, mais nous ne pouvons être sûrs d’en avoir à nouveau. La plupart des écrivains s’appliquent avec ténacité à leur travail, dans l’espoir que l’inspiration reviendra. En général, la fiction de qualité doit sa profondeur à un récit absorbant, à des personnages méritants et au fait qu’elle est en même temps une sorte de commentaire d’elle-même. (…) Mais la fiction ne peut être détachée du commentaire, sinon au risque de la réduire à un simple enchaînement d’événement dépourvus d’âme. Je dois raconter est la première pensée de l’écrivain ; la seconde est : Comment raconter ? A travers nos lectures, nous découvrons la diversité des solutions à ces questions, la marque personnelle que leur imprime chaque individu. Car c’est à la jonction de la vision personnelle et du désir de créer une vision collective, publique, qu’art et métier se confondent. Et pour vous, quels sont les conseils qui vous ont le plus marqués ? Quels auteurs vous portent et vous donnent envie de continuer à écrire ? [wysija_form id=”1″]

La foi d’un écrivain, Ecrire et penser l’écriture avec Joyce Carol Oates. Lire la suite »

partez ! expérimentez le stage d'écriture

Partir en écriture : stage d’avril 2019 Ecrire avec l’Amérique Latine

L’été arrive, qui se refuserait à partir, voyager et sortir du quotidien ? Et si, cette fois-ci, vous décidiez de partir en écriture… Partir en écriture  Ouvrir un livre et voyager dans les mots, les cultures, les visions du monde. Rêver d’ailleurs et vivre l’ailleurs, l’autre, le différent, par la lecture et l’écriture. Mais partir en écriture, c’est aussi s’ouvrir aux rencontres. Aller au devant des écrivains et de leurs mondes, de tous ceux qui ont envie d’écrire. Se nourrir de textes, d’autres cultures et d’autres littératures ou d’autres regards autour de nous. Et c’est encore chercher et trouver des mots nouveaux, des phrases différentes. C’est enfin explorer les frontières du réel et de l’imaginaire (et tout cela, comme le disait Françoise Chandernagor, en restant chez soi, ou presque[1].) Partir en écriture et écrire avec l’Amérique Latine Voilà, en résumé, ce que nous vous proposons dans notre prochain stage « Fantastique, merveilleux, réalisme magique : écrire avec l’Amérique Latine ».  Car en nous repenchant sur le parcours  de l’imaginaire, le traitement du fantastique et du réalisme dans la littérature hispano-américaine, nous pourrons penser différemment notre propre rapport au réel. Et nous pourrons choisir de regarder le monde autrement, de le faire regarder par le lecteur autrement. Pendant  les deux jours du stage, les 6 et 7 avril prochains, les différentes propositions seront là pour vous inciter à dire le fantastique, l’étrange ou le merveilleux. Elles vous aideront à explorer les limites du rapport au réel ou à redécouvrir comment l’imaginaire peut être un vecteur de critique sociale ou éthique. Nous n’oublierons pas non plus le simple plaisir de raconter le merveilleux.  Ni, bien sûr, de partir à la recherche des sources de l’émerveillement dans l’enfance. Et surtout, nous jouerons avec les mots, les récits, les lecteurs possibles. Pendant deux jours, nous effectuerons un parcours avec les grands auteurs d’Amérique Latine : Horacio Quiroga, Gabriel Garcia Marquez, Julio Cortazar… En mettant en commun nos interrogations et nos interprétations, nous chercherons à repousser nos limites d’écriture et d’imagination. A l’heure où la littérature contemporaine se cherche de nouvelles voix, de nouveaux modes d’expression, pourquoi ne pas s’ouvrir au voyage, et faire quelques pas… juste un peu plus loin ? Pour en savoir plus, c’est ICI ! Et vous pouvez aussi contacter directement la maison des écritures de Lombez : ICI [wysija_form id=”1″] [1] Françoise Chandernagor « C’est l’avantage d’avoir fait le tour de la terre par le récit des voyageurs que de pouvoir rester chez soi.” L’allée du roi.  

Partir en écriture : stage d’avril 2019 Ecrire avec l’Amérique Latine Lire la suite »

lire pour devenir un écrivain

3 qualités pour devenir un écrivain : 3/3, savoir s’entourer.

Nous voici arrivés à la troisième caractéristique pour tout auteur en devenir : l’entourage, élément clé pour devenir un écrivain. Savoir s’entourer, un indispensable pour devenir un écrivain : Savoir s’entourer, c’est trouver ces personnes, modèles, ressources, lecteurs et interlocuteurs privilégiés qui vous aideront à baliser votre chemin. Avoir des modèles, se construire pour devenir un écrivain : Combien d’auteurs l’ont dit : pour devenir un écrivain, commencez par lire ! La lecture est à la base de l’écriture, c’est elle qui permet de sortir du simple bavardage mis par écrit. Les livres bien pensés renouvellent notre vision du monde, les livres bien écrits nous font découvrir d’autres façons d’utiliser les mots, les livres mal finis nous signalent les écueils à éviter. Pour chaque auteur, les livres des autres sont les aunes auxquels mesurer nos échecs et nos réussites. Lisez les classiques car vous serez sûr d’y trouver la qualité, même si vous ne pouvez pas tous les appréciez. Lisez-les pour ce qu’ils ont apporté, montré, pour ce qu’ils ont su créer d’intemporel. Relisez ceux que vous aimez pour le plaisir, pour comprendre ce qui vous a fait les aimer. Lisez les contemporains pour sentir comment évolue le regard sur le monde, pour trouver ce que vous-même avez à apporter et que vous êtes le seul à posséder. Lisez-les pour profiter et grandir avec eux. Lisez-les pour découvrir ce qui vous y unit et ce qui vous en différencie. Lisez. Ayez des modèles. Analysez-les et essayez de vous mesurer à eux. C’est à ce prix seulement que vous pourrez peu à peu dégager votre propre personnalité d’écriture, vous différencier et vous affirmer. Avoir des interlocuteurs : Mais même en lisant, on reste toujours dans son coin. Or, avoir un regard critique sur soi-même est très difficile. Pour devenir un écrivain, il est donc indispensable d’avoir des interlocuteurs avec qui contraster nos idées pour mieux les comprendre et les approfondir. Il faut savoir écouter ce que les autres ont à dire. Il faut aussi être capable d’échanger sur nos pratiques d’écriture. Être capable d’ÉCHANGER : L’échange est à la base de l’écriture. D’une certaine façon, on écrit pour toucher l’autre, pour échanger avec lui. Pour devenir un écrivain et progresser dans son écriture, il faut être capable d’affirmer et d’expliquer ce que l’on fait. De la même façon, on doit savoir accueillir les idées différentes, pour se les approprier ou y réagir. Enfin, il importe de sortir de soi pour découvrir la nouveauté toujours recommencée du monde. C’est par le dialogue que l’on devient capable d’exprimer clairement les doutes, les raisons, les justifications, les désirs et les objectifs. Certes, le travail à plusieurs n’est sans doute pas l’image classique de l’écriture. Pourtant, si on y pense bien, combien d’écrivains se sont rejoints en « écoles », en « salons », ou en« académie » ? Combien se sont écrits, jugés ? Combien se sont critiqués entre pairs ? Sortir de sa zone de confort par l’échange : Une bonne histoire est une histoire qui nous bouscule, nous bouleverse. Pour parvenir à ce résultat, il faut que l’auteur ait accepté de sortir de sa zone de confort et pour cela quoi de mieux qu’un interlocuteur différent de lui ? Les ateliers, les plateformes, les lieux d’échanges fourmillent en ce moment. Ils facilitent les rencontres pour ceux qui veulent devenir un écrivain. Cherchez et vous trouverez forcément ce qui vous convient. (Vous pouvez aussi aller voir du côté de nos ateliers, ou des compagnons d’écriture, bien sûr !). L’entourage personnel de celui qui veut devenir un écrivain : S’il vient ici en dernier, l’entourage personnel est pourtant une composante importante de toute vie d’artistes. De Flaubert écrivant ses difficultés à Louise Collet à Hitchcock reconnaissant l’importance créative de son épouse Alma Reville en passant par Rodin et Camille Claudel, ils sont nombreux à avoir bénéficié d’un soutien actif de leur entourage, parents ou épouses, dans la plupart des cas. Il ne s’agit pourtant pas d’avoir autour de soi une famille ou des amis prêts à se prosterner au moindre petit écrit ou, pire encore, à écrire à votre place. Ce qui est nécessaire plutôt, ce sont des personnes qui vous reconnaissent le droit de passer du temps à écrire, qui vous y encouragent quand vous n’avez plus d’envie, qui vous remettent les pieds sur terre quand vos idées vous font perdre le sens des réalités. Des modèles, des lecteurs plus ou moins qualifiés, vous pourrez en trouver en cherchant même loin de chez vous. Un entourage qui sait accueillir et valoriser vos projets créatifs, c’est déjà un merveilleux point de départ. Et pour retrouver les autres articles de la série, c’est ICI [wysija_form id=”1″]

3 qualités pour devenir un écrivain : 3/3, savoir s’entourer. Lire la suite »

Devenir écrivain, la méthode de Robert Louis Stevenson

L’auteur de L’île au trésor nous livre dans Devenir écrivain quelques unes de ses méthodes d’écriture. Découvrez les bases du métier d’écrivain selon Robert Louis Stevenson. Devenir écrivain est un court recueil de trois essais autour de l’apprentissage de l’écriture. C’est un ouvrage très rapide à lire, mais surtout très précieux par les conseils qu’il propose. Un très long apprentissage pour celui qui veut devenir écrivain. Le premier essai « Un magazine littéraire » est le plus intéressant pour nous. Stevenson raconte, en partant de son enfance, comment il s’est peu à peu forgé une technique et un caractère d’écrivain. Deux éléments essentiels se détachent de sa réflexion : l’exercice et la persévérance. Parmi les exercices, il souligne deux  procédés fondamentaux : S’entraîner à prendre des notes sur tout en cherchant toujours à trouver les mots justes. Lire sans arrêt et imiter chaque texte qui attire l’attention, même si l’expérience est amère :   « Je n’y parvenais pas [à atteindre le niveau des œuvres admirées] et je le savais ; je persévérais pour échouer encore et toujours : mais du moins par ces vains accès j’acquis une certaine pratique du rythme, de l’harmonie, de la construction et de la coordination des parties[1] ». Pour Stevenson, c’est en pastichant que l’on apprend à maîtriser les outils que sont le vocabulaire, la syntaxe, les jeux de style. Sans cela, on ne travaillerait qu’avec de pauvres matériaux, des moyens trop  rudimentaires pour pouvoir satisfaire nos ambitions. C’est ainsi qu’ont fait les plus grands artistes, note-t-il, donnant en exemple Montaigne ou Keats, c’est donc ainsi qu’il faut faire : « Bon gré mal gré, c’est ainsi que l’on apprend à écrire, que cette manière m’ait profité ou non, ainsi et pas autrement. Keats a appris de la sorte, or jamais il n’y eut de tempérament plus littéraire que le sien[2] »   Copie, génie et originalité. Stevenson est conscient que cette option de la copie peut choquer plus d’un auteur en herbe. Il s’emploie donc à la justifier en développant ses bienfaits. Les voici résumés pour vous : Les grands modèles montrent la voie et empêchent de stagner dans la médiocrité. Ils permettent de relativiser ce que l’on a déjà fait et de pousser à faire toujours mieux. Les grands artistes, les plus originaux, les plus novateurs sont ceux qui revitalisent la tradition en la transfigurant. Ceux que l’on considère comme des génies originaux se différencient des autres écrivains par leur prise de position vis-à-vis des traditions existantes. C’est en connaissance de cause que l’on peut créer du nouveau à partir de l’ancien. La crainte de se perdre soi-même en lisant d’autres auteurs est injustifiée. Si on est original on le restera. Si on ne l’est pas, on trouvera au moins dans les grandes œuvres des idées de travail. La connaissance variée et approfondie de la littérature ainsi que l’habitude de vivre la lecture comme une façon d’apprendre à regarder le monde à travers d’autres perspectives sont les conditions sine qua non à toute production littéraire. Enfin quels que soient les bienfaits du pastiche, celui qui se veut écrivain doit absolument posséder une autre qualité : sans persévérance, pas de créativité. Persévérer, persévérer, persévérer.   Que ce soit dans son travail d’écriture ou dans l’effort pour être ensuite publié, Stevenson relate, souvent avec humour, à quel point il lui a fallu être persévérant et humble. De plus, il souligne la durée nécessaire de l’apprentissage. Une longue période d’expériences et d’échecs est à prévoir. Il faut s’y préparer, parce que c’est aussi un temps de maturation avant d’arriver à s’exprimer enfin de façon littéraire. Et pour terminer voici la conclusion de Robert Louis Stevenson lui-même : Avant que l’apprenti puisse dire quelles cadences il préfère vraiment, il lui faut avoir sondé toutes les possibilités ; avant qu’il puisse sélectionner et tenir à sa disposition une série de mots adéquats, il lui faudra avoir longuement fait ses gammes littéraires. Ce n’est qu’après des années  d’une telle gymnastique qu’il pourra enfin s’asseoir à son bureau, que des légions de mots s’agglutineront à sa semonce et que des douzaines de tournures attendront simultanément qu’il les élisent lui-même sachant ce qu’il veut faire et étant capable (dans le cadre des limites humaines) de le réaliser[3].  Que rajouter de plus, sinon : au travail, maintenant ! Et surtout, gardons courage. Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous d’accord avec R.L Stevenson? Avez-vous déjà imité les auteurs que vous admirez, et dans ce cas, qu’en avez-vous retiré ? Quels seraient vos conseils d’écrivain? Devenir écrivain, Robert Louis Stevenson, Paris, ed. Payot et rivages, 2008,  col. Petite Bibliothèque,  traduction et préface d’Elise Argaud. [1]R.L Stevenson, Devenir écrivain, op.cit, p.17. [2]R.L Stevenson, Devenir écrivain, op.cit, p.19. [3]R.L Stevenson, Devenir écrivain, op.cit, p.21.  

Devenir écrivain, la méthode de Robert Louis Stevenson Lire la suite »